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Revolution
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 |  Sujet: La Religion de l'Empire  Jeu 13 Jan - 21:32 | |
| Le Déiduxisme
Religion Officielle L'Empire a sa religion officielle, et c'est l'une des cartes les plus puissantes de son jeu. À la façon des Empereurs Romains, les dirigeants se servent de cette religion pour se magnifier, avant et après la mort. Ce principe existait aussi au temps des monarches absolus, qui se proclamaient élus de Dieu.
Le Déiduxisme prend ses racines dans la culture de Linéa il y a si longtemps qu'aucun historien n'a pu donné de date. Si loin qu'on s'en souvienne, le culte des Dieux a toujours été là...
Selon la légende, l'histoire commence dans des temps immémoriaux, durant lesquels vivaient cinq sages. Trois femmes, et deux hommes, les humains les plus sages qu'on eût jamais connu. Ils possédaient des dons extraordinaires, et leur bonté, leur lucidité et leur ouverture d'esprit leur valut de devenir des Dieux Éternels.
Il y avait d'abord Joséphine, déesse de la famille, de la fertilité, du mariage. On la célèbre et on lui adresse ses prières dès la naissance d'un enfant, dès la promesse d'une union, mais aussi lorsque les cultures sont pauvres et que l'hiver s'annonce rude... Du moins était-ce le cas, quelques siècles auparavant.
Il y avait ensuite Sophine, la déesse de la Sagesse, et de l'Intelligence. Son icône orne l'entrée de l'Université d'État, les élèves des écoles prient tous les matins en son nom, pour qu'elle lui guide. On dit que c'est la déesse la plus priée par le couple Impérial, pour ses divins conseils.
Enfin, il y avait Poline, déesse de la Cité et de la vie en communauté. C'est elle qui fait régner l'ordre et qui établit des règles de respect et de bienséance afin que tout un chacun puisse vivre avec son prochain. On lui attribue un texte ancien, la Magna Epistula, qui serait le fondement de toutes les constitutions du monde.
Et puis, il y a les deux dieux. Sylvin, dieu de la Nature, de la Faune et de la Flore. Il est le dieu que l'on prie avec Joséphine pour fertiliser les champs, mais aussi celui que l'on craint. C'est celui qui déclenche les catastrophes naturelles, contrôle les volcans et les cyclones. Il ne fait pas bon le mécontenter, aussi a-t-on un respect de la Nature tout particulier.
Et pour finir, il y a Augustin. Augustin, c'est le dieu de la Guerre, de la Virilité. C'est lui que l'on prie lors d'une guerre, ou lors de tout autre problème typiquement masculin – du moins qui était sensé l'être il y a quelques siècles, comme le travail.
Leurs noms sont sacrés, aussi ne sont-ils jamais, jamais donnés à un enfant. C'est un sacrilège des pires. Et la population de Linéa est en grande majorité croyante, profondément croyante. Le symbole principal de cette religion est la Main, là où elle est la Croix pour les Chrétiens. La main, qui a cinq doigts, un pour chaque sage ; chacun sa fonction pour guider à un équilibre parfait.
Et c'est justement ce qui appuie la ségrégation envers les Draiochtans. Une ancienne prophétie avait annoncé qu'un jour, des personnes sans sagesse essaieraient d'usurper la place des Dieux, et on a estimé, sans doute à tort, qu'ils étaient ceux pointés par la prophétie. C'est la peur des représailles des Dieux, qui les guident, autant que le régime.
À ajouter également que la vision de la mort qui découle de ce culte est totalement différente de la vision chrétienne : ni paradis, ni enfer. Vous remarquerez qu'il n'y a pas de dieu de la mort. Eh non, car il s'agit ni plus ni moins que de Sylvin, celui qui fait suivre à la nature son cycle. Il n'y a pas de mort, il n'y a que du renouveau. Certains penseront donc que cela signifie que l'on se réincarne, d'autres non, l'interprétation est laissée vague et libre par les textes religieux.
Mais l'Empire a ajouté sa touche personnelle à ce culte. Les Empereurs, chacun d'eux, ont déclaré avoir été désignés, élus par les Dieux, par Poline en personne. Et les Dieux leur concèderaient cet honneur de trôner avec eux, après la Mort, pour les seconder dans la gestion des Hommes.
Vous riez, devant une population capable de penser cela ? Dites vous qu'il s'agit de leur religion, et de leur culture profonde. Les athées sont des parias, et ne sont pas la majorité, loin de là...
Dernière édition par Revolution le Dim 8 Mai - 15:06, édité 1 fois |
| | | | Revolution
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| | Sujet: Re: La Religion de l'Empire Lun 25 Avr - 12:57 | |
| Les Branches Sectaires Le Déiduxisme, comme toutes les religions, a des branches non-reconnues qui réunissent toutefois quelques adeptes. Ces branches, qualifiées de sectaires, sont plus ou moins connues et plus ou moins populaires. Aucune d'elles, néanmoins, n'est reconnue... Et elles sont rarement représentées dans la capitale.
Ces branches seront regroupées ici ; il est possible à tout membre d'en créer une, avec approbation du staff néanmoins - pour ne pas se retrouver submerger et/ou perdre l'idée de la religion officielle.
Nota Bene : comme les noms des Dieux officiels se terminent en -in ou en -ine, nous vous demandons de respecter une certaine logique pour ces cultes sectaires, que le nom du dieu se termine en -on, -one, -in ou -ine (ce qui laisse tout de même pas mal de marge de manœuvre). Merci.
Le Culte de Perséphone
Dans la mythologie propre à la secte, Perséphone est la fille de Sylvin. Elle se représente sous la forme d'une fille très mince aux doigts arachéens et aux cheveux très roux, en bataille. Un peu sauvageonne mais avec une forme de sophistication dans les traits.
Ses suivants la connaissent aussi sous le titre de "déesse du déséquilibre" ou "porteuse du chaos" parce son rôle consiste à briser l'ordre. C'est une déesse capricieuse aux humeurs changeantes et dont les paroles sont sujettes à des interprétations diverses.
La nature selon Perséphone se doit d'être un tourbillon sans cesse en mouvement. Elle représente les différences entre les énergies, celles qui créent les forces, les attractions, les univers et tout le reste. Le soleil par exemple, est la vibrante expression de ce que doit être la nature : une boule lumineuse qui brûle est nécessairement vouée à s'éteindre un jour mais par son déséquilibre, elle alimente toute la vie sur terre.
Dans le culte, tout ce qui est figé est synonyme de mort. D'arrêt sans retour. Les pierres sont mortes, les végétaux sont sans cesse en train de se contorsionner pour chercher la lumière. Les idées nouvelles remplacent les anciennes et ceux qui vivent dans le passé n'apportent rien.
Dans le fond, les suivants de Perséphone sont des progressistes qui refusent l'ultra-technologie (trop stable, trop figée). Ils lui préfèrent les aléas qui forcent l'adaptation humaine. Ils croient en l'entropie.
La secte est organisée en cellules de tailles diverses, en général un maître fédère quelques adeptes et s'entoure d'une sorte de "clergé" constitué de jeunes. La jeunesse (surtout les ados) étant également très révélatrice de ce que l'humain peut avoir d'instable.
Etant donné leurs convictions, leur ligne d'action pourrait se résumer par : "les moyens doivent empêcher la fin". En gros, il contrecarrent. Ils perturbent. Ils luttent contre le statu quo et mènent parfois des actes terroristes dans le seul but de faire pencher la balance.
Ils utilisent les poudres, les drogues et les fumées sans vergogne. A l'occasion, ils n'hésitent pas à enlever des gosses pour alimenter leur cheptel de fidèles. Mais globalement, ils se tiennent tranquille. La principale déviation des sectes étant d'accumuler de l'argent sans se préoccuper de leur mission sacrée.
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